Un bilan est nécessaire afin d’éliminer une cause éventuelle.
Ce bilan aura pour but de doser les différentes hormones connues, de rechercher une tumeur testiculaire ou hypophysaire. Une mammographie ou une échographie peut être demandée afin d’analyser la densité de la glande, ou d’éliminer un cancer du sein chez l’homme plus âgé, notamment en cas de forme unilatérale.
Si une cause est retrouvée, elle devra faire l’objet d’un traitement spécifique. En effet, lorsqu’une étiologie est retrouvée, le traitement de celle-ci peut permettre une régression plus ou moins complète de la gynécomastie.
L’augmentation du volume mammaire chez l’homme, notamment en période d’adolescence, est souvent mal vécue
Cela peut alors poser de nombreux problèmes psychologiques. Cette atteinte physique chez l’adolescent, au moment même où il construit son image d’homme, peut entraîner un repli sur lui-même, voire un véritable complexe. De plus, cette gynécomastie peut s’avérer douloureuse.
Il s’agit d’un développement de la glande mammaire centré sur l’aréole, le plus souvent bilatéral et symétrique, de consistance ferme et sensible à la palpation. Les gynécomasties sont à différencier des adipomasties qui sont beaucoup plus fréquentes et correspondent à une accumulation locale de graisse.
Ces adipomasties ne sont pas centrées par rapport à l’aréole, leur consistance est molle, insensible, bilatérale, symétrique, mais les deux peuvent être associées (adipo- gynécomastie).
Chez l’adolescent peut apparaître une gynécomastie transitoire, liée à un déséquilibre hormonal en faveur des œstrogènes, disparaissant en quelques mois.
Le but de la chirurgie correctrice est de rétablir au mieux l’anatomie normale, par réduction de du volume mammaire.